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« La France et ses territoires » : 5 données marquantes de l’étude 2021 de l’Insee

Quels ont été les impacts économiques de la crise du Covid-19 ? Comment redéfinir la ruralité ? Dans l’édition 2021 de son étude annuelle, l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) dresse le tableau des disparités économiques et sociales de la France et de ses territoires. Retour sur cinq données marquantes.

1. Une baisse des activités économiques pendant le confinement

L’activité économique a fortement diminué pendant le confinement de mars 2020. Loin de la crise de 2008 qui avait massivement affecté l’industrie, ce sont cette fois-ci les activités de l’hébergement et la restauration qui ont pâti de la pandémie : -80% d’heures rémunérées en avril 2020 par rapport à avril 2019. Autres secteurs touchés, la construction (-55%) et les services à la personne, ainsi que le commerce et la réparation automobile. Du fait de leurs activités de tourisme et d’industrie, des territoires comme l’Île-de-France, la Corse et le Grand Est ont plus fortement souffert de cette baisse d’activité que les zones agricoles du Centre et de l’Ouest. Mais globalement, la situation a été relativement homogène sur le territoire : entre 30 à 40% de baisse des heures rémunérées dans les trois quarts des départements.

2. L’intérim en première ligne de la crise de l’emploi

Deux tiers des 500 000 emplois supprimés au premier trimestre 2020 étaient des emplois intérimaires. Une proportion explicable par la pause forcée des activités touristiques et industrielles dans des départements comme la Savoie, le Doubs, qui ont traditionnellement recours à l’intérim pour leurs activités.

3. Une nouvelle définition de la ruralité

L’Insee propose cette année une nouvelle définition du rural. Au lieu de s’opposer à la ville, son regroupement d’habitants et sa « continuité du bâti », la nouvelle définition prend en compte le lien avec les pôles d’emploi et pôles de services. La ruralité désigne désormais “l’ensemble des communes peu denses ou très peu denses”. Cela réunit 88% des communes en France et 33% de la population en 2017.

4. Des écarts de niveau de vie au sein des villes

Les écarts de niveau de vie sont importants à l’intérieur des villes. Le niveau de vie médian est généralement plus élevé dans les aires plus peuplées. Et il est plus élevé dans les couronnes que dans les pôles de l’aire d’attraction des villes, pouvant varier du simple au double, sauf à Paris.

5. Niveau de vie dans les quartiers prioritaires

L’Insee consacre une partie de son étude aux 1.436 quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) où vivent au total 5,4 millions de personnes en France. En France métropolitaine, le niveau de vie médian en QPV est de 13.530 euros par an : c’est 39% de moins que les habitants des unités urbaines environnantes. Un écart qui se creuse ou se rattrape selon les périodes et les régions, l’accès à l’emploi et la cohésion sociale. Ainsi à La Réunion et dans l’Île-de-France, les quartiers rattrapent leur environnement urbain plus facilement qu’en Nouvelle-Aquitaine et Bourgogne-Franche-Comté, où les quartiers voient leur niveau de vie reculer.

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Retrouvez l'étude dans son intégralité en cliquant ici >

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