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  • 04.09.2023

Rencontre avec Monica MATA, Chargée de mission FSE+ à la DREETS Occitanie

Ce travail est très intéressant, il y a un référent communication par région. Nous échangeons régulièrement entre référents des autres services régionaux du ministère du Travail.

Monica MATA,

Chargée de mission FSE+, DREETS Occitanie

Ton parcours en quelques mots ?


J’ai travaillé au Groupe Permanent de Lutte contre l’Illettrisme pendant 10 ans à Paris, une mission interministérielle qui a été remplacée en 2001 par l’Agence nationale de lutte contre l’Illettrisme (ANLCI). Les missions qui m’étaient confiées étaient variées : de l’accueil téléphonique à l’organisation de salons, conférences. J’ai également assisté la documentaliste et géré des conventions.
Arrivée à Montpellier, j’ai travaillé au sein du pôle « Entreprises » des services déconcentrés du ministère du Travail sur les engagements de développement de la formation (EDDF). Je travaillais régulièrement avec mes collègues du service FSE car nous subventionnons très souvent les mêmes projets.
L’équipe du FSE travaillait en « mode projet », ce qui n’était pas le cas des autres services à l’époque. L’accompagnement des porteurs de projet au montage de leur dossier m’intéressait particulièrement. Le travail en équipe a confirmé cette volonté de travailler sur ces sujets, les instructeurs et les contrôleurs devant échanger régulièrement sur les projets.


La rigueur déployée sur le contrôle des dépenses était également pour moi un point primordial : un euro dépensé est un euro contrôlé : j’ai trouvé cela tellement normal !


Quelles sont tes missions aujourd’hui ? 


Aujourd’hui, mes missions au FSE consistent essentiellement à instruire les dossiers de demande des porteurs de projets. Je m’assure que le projet est éligible à l’appel à projets qui a été précédemment rédigé en équipe. Une fois mon dossier instruit sur ma démarche FSE+, je l’inscris au comité de programmation puis je rédige la convention. Avant que le projet ne s’achève, nous effectuons des visites sur place chez les porteurs de projet. Nous y allons à deux, l’instructeur du dossier et celui qui l’a contrôlé afin de vérifier que le projet se déroule bien et pour répondre aux différentes interrogations du porteur de projet et de ceux qui mettent en œuvre le projet au sein de la structure.


Ton plus gros défi sur les prochains mois ? 


Je suis également référente communication dans l’équipe et travaille en collaboration avec la DGEFP. Mon rôle est de faire comprendre aux porteurs de projets que le participant à l’opération financé par le FSE doit être informé du rôle de l’Europe dans le financement du projet dont il bénéficie. Il faut ainsi faire en sorte que le citoyen découvre le Fonds social européen +, que des projets utiles voient le jour grâce à l’aide des fonds européens. 
Ce travail est très intéressant, il y a un référent communication par région. Nous échangeons régulièrement entre référents des autres services régionaux du ministère du Travail. Nous remontons des informations à la responsable communication de la DGEFP pour alimenter le site national fse.gouv.fr afin que les citoyens soient informés des projets existants sur le territoire.


Pourquoi travailler sur les fonds européens ? 


Je me sens européenne et travailler sur les fonds européens est une fierté. Il est bien dommage que le FSE ne soit pas très connu du grand public  : c’est une grande mission à accomplir et c’est mon souhait le plus cher. Tout le monde ou presque connaît Erasmus par exemple mais beaucoup moins le FSE !