Guyane : Des ateliers scientifiques et culturels pour les jeunes

Faire de la plongée microscopique, en apprendre plus sur les instruments des astronomes ou encore découvrir la 3D… De très nombreux ateliers sont organisés par le Centre de culture scientifique, technique et industrielle de Cayenne (CSTI), en Guyane avec l’initiative « la Canopée des Sciences ». Ce projet a pu être mis en place grâce au soutien de l’Agence Nationale de la Cohésion des Territoires (ANCT), de la collectivité territoriale de Guyane et du Fonds social européen.

« Nous proposons des activités à des jeunes âgés entre 8 et 20 ans dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV) et les maisons de quartier. Un de nos enjeux majeurs est d’aller vers le public ! Pour ce faire, nous sommes essentiellement en itinérance afin de permettre une initiation aux sciences à des jeunes vivant sur le littoral mais aussi dans des quartiers et villages isolés », précise Tommy Albarello, Chef de projet médiation CSTI. Au total, l’équipe est allée à la rencontre d’un peu plus de 1 000 bénéficiaires sur 3 zones urbaines.

Ateliers, sorties naturalistes... pour comprendre l’environnement

La Canopée des Sciences ne se contente pas d’organiser des ateliers et propose une diversité d’activités toujours dans le but de développer la curiosité scientifique des jeunes autour de thématiques actuelles. Justement, le prochain Café des sciences du 29 avril parlera biodiversité et « Coexistence entre l’homme et le jaguar ». En effet, la Guyane est actuellement confrontée à des attaques de félins.

L’objectif pour l’équipe du CSTI est de sensibiliser et d’expliquer comment la science se manifeste au quotidien : « Nous rencontrons la science tous les jours. Nous souhaitons montrer et expliquer aux jeunes la réalité de l’environnement qui les entoure, » explique Bernard Gissinger, chargé de communication à la Canopée des Sciences.

Une porte vers la connaissance de son environnement... et l’emploi

Des sorties naturalistes, la Canopée en organise dans les villes à proximité de Cayenne profitant de l’une des trois réserves naturelles de Guyane, celle du mont Grand Matoury notamment en décembre dernier : « Les jeunes ont beaucoup de mal à se projeter dans l’environnement naturel de la Guyane. Nos sorties permettent de leur faire découvrir l’environnement et de développer une autre perception de la nature, pourtant si proche de chez eux », poursuit Bernard Gissinger. Autre enjeu des ateliers ou des sorties naturalistes : mettre en lumière les experts scientifiques guyanais.

Rencontrer des professionnels permet aussi aux jeunes de se projeter, nous explique l’équipe, d’ouvrir des portes, mais aussi d’inspirer des vocations en découvrant des activités et des métiers. « Nous œuvrons à l’égalité des chances sur notre territoire pour offrir des perspectives à ces jeunes, » conclut Bernard Gissinger.